Transition écologique : définition, contexte et enjeux pour les entreprises
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La transition écologique est au cœur de tous les enjeux politiques et sociaux actuels. Présente dans les journaux d’informations, dans les lois et propositions des gouvernements ou encore dans la stratégie des entreprises, la transition écologique fait parler d’elle. Mais qu’est-ce vraiment cette transition écologique ? C’est ce que nous allons explorer dans cet article.
1. Petit historique de la transition
Il aurait été utilisé en 1970 par Jimmy Carter, alors président des Etats-Unis, dans une volonté politique de rassurer. Le terme de transition aurait été préféré au terme de crise pour parler de la situation énergétique des Etats-Unis dans le but d’éviter d’angoisser la population.
Également dans les années 70, il est évoqué pour la première fois dans un contexte environnemental au sein du rapport Meadows publié en 1972 pour évoquer le besoin d’une « transition d’un modèle de croissance à un équilibre global » dans un contexte où la croissance économique impacte négativement l’environnement engendrant une augmentation des risques environnementaux (pertes des services écosystémiques, dépassement des limites planétaires, etc)
Cependant, une autre origine peut également être amenée, celle d’un mouvement social et militant. En 2005, Rob Hopkins lance le mouvement « les villes en transition » pour s’adapter et limiter l’impact du choc pétrolier sur le quotidien des habitants anglais.
Initialement, intimement lié à la question de l’énergie et de l’économie, la transition écologique est aujourd’hui un terme parapluie regroupant des enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux faisant partis de notre écosystème politique et social.
2. Alors comment se définit la transition écologique ?
Le gouvernement définit la transition écologique comme « une évolution vers un nouveau modèle économique et social, un modèle de développement durable qui renouvelle nos façons de consommer, de produire, de travailler, de vivre ensemble pour répondre aux grands enjeux environnementaux, ceux du changement climatique, de la rareté des ressources, de la perte accélérée de la biodiversité et de la multiplication des risques sanitaires environnementaux ».
On comprend donc que la transition écologique englobe une diversité de transitions s’appliquant à de nombreux secteurs comme l’industrie, l’agriculture, la finance, les mines, etc.
La transition énergétique
La transition énergétique repose sur trois piliers principaux :
- La transformation du système de production énergétique, qui consiste à passer d’un système énergétique essentiellement fondé sur des énergies fossiles et polluantes, à un système fondé sur des énergies renouvelables et moins polluantes.
- L’efficacité énergétique, qui consiste à améliorer le rendement énergétique de nos systèmes énergétiques.
- La sobriété énergétique, qui consiste à réduire nos besoins en énergie grâce à des changements structurels et une transformation de nos modes de consommation.
Cette transition concerne tous les acteurs publiques et domaines d’activités
La transition des systèmes agricoles
Selon Oxfam, le secteur agricole est responsable de 24% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et de 80% de la déforestation.
Il est donc impératif d’impulser une transition au sein des systèmes agricoles. Celle-ci concerne les agriculteurs et producteurs, les consommateurs mais également les entreprises agro-alimentaires, cosmétiques et la mode pour leurs approvisionnements.
Cette transition est complexe et demande un travail sur toute la chaîne d’approvisionnement afin que les risques mais également les bénéfices de la mise en place de meilleures pratiques agricoles soient partagés par tous les acteurs. Il en va aussi de la responsabilité des entreprises de former et d’accompagner les agriculteurs dans leurs changements de pratiques.
Des pratiques comme l’agroécologie ou l’agriculture régénérative sont à privilégier pour une transition écologique optimale.
La transition industrielle
Le secteur industriel est un autre gros poste d’émissions qui représente 18% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Que ce soit pour l’extraction des matières premières, les procédés industriels utilisés, le cheminement des différents composants d’un produit ou encore le recyclage de ces derniers, le secteur industriel a de nombreuses problématiques à résoudre pour assurer sa transition écologique.
La transition des financements
Finalement, le secteur de la finance connaît également de grandes avancées ces dernières années. De nombreuses régulations sont mises en place pour assurer des financements plus verts et donc plus en phase avec la transition écologique.
Bien que tous ces secteurs aient commencé leur transition, celle-ci n’est qu’au début de son histoire et de nombreuses étapes restent encore à atteindre pour assurer la viabilité de nos sociétés.
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3. L’importance d’une transition écologique profonde et rapide au sein des entreprises
Comme nous l’avons vu, la transition écologique est partout et s’inscrit dans tous les domaines. Alors que, comme le dévoile une étude il y a quelques semaines, 6 des 9 limites planétaires ont été dépassées, nous pensons, qu’il est crucial de prendre cette transition à bras le corps.
Et ce seront en premier lieu les entreprises qui pourront assurer cette transition car elles possèdent à la fois les moyens financiers et la motivation.
Pour amorcer cette transition écologique plusieurs étapes sont à considérer.
1- État des lieux des objectifs des impacts de l’entreprise
Aucune transition n’est possible si l’on ne sait pas de l’où on part et où l’on va. La première étape sera donc de réaliser un diagnostic de l’entreprise sur plusieurs secteurs :
- l’impact social et écologique actuel de l’entreprise
- les postes impactant le plus le bilan global (possibilité de l’organiser selon les scopes 1, 2 et 3 ou selon les différents secteurs de l’entreprise)
- et enfin les risques encourus par l’entreprise si elle venait à n’effectuer aucun changement.
Cette étape doit aussi faire l’inventaire des ressources disponibles en interne et mobilisables en externe.
2- Intégrer ces enjeux au sein de la raison d’être des entreprises
Redéfinir la raison d’être de l’entreprise en fonction du bilan des impacts est un exercice très fort pour l’ensemble de l’équipe. Savoir où l’on va et les impacts que l’on peut avoir, notamment à travers une transition écologique systématique au sein de l’entreprise est un atout face aux consommateurs et collaborateurs.
3- Un repositionnement interne
Pour procéder à une transition écologique efficace et porteuse, l’entreprise sera amenée à opérer à un repositionnement interne. En effet un changement porté par de véritables convictions sera plus facile, efficace et joyeux.
4- Des innovations et efforts sur le long-terme mesuré par un suivi d’impact
Finalement, il faudra nourrir la raison d’être, la vision, par des actions et innovations continues sur le long-terme. Toutes ces actions auront des impacts sur l’écosystème financier, social et environnemental de l’entreprise qui devront être suivis régulièrement par l’entreprise. Véritable source de motivation, ces suivis permettront de visualiser directement l’impact des actions prises par l’entreprise et la trajectoire de transition globale !
Chez Kinomé, nous sommes spécialistes du repositionnement des stratégies d’entreprise sur l’Humain, la Transition Ecologique et Climatique grâce à notre travail sur la raison d’être des entreprises, la mesure et l’amélioration d’impacts sur les l’homme et la planète.
Alors, quel que soit votre niveau d’avancement, nous pouvons vous accompagner à porter un nouveau regard sur vos projets, et à créer le maximum d’impact en externe tout en mobilisant vos collaborateurs en interne !
Nous avons tous à gagner dans cette transition.
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